Nous avons testé : carte mère LGA6 avec 7 types de PCH série 1155

MSI-Z77A GD65

Le MSI Z77A-GD65 est un beau mur en un coup d'œil, mais avant d'entrer dans l'analyse du circuit imprimé, décrivons les technologies utilisées dessus ! 

Commençons par l'alimentation, qui est toujours basée sur DrMOS, mais cette fois DrMOS II. Quiconque a été un peu dans le coup avec les cartes mères MSI ces derniers temps a définitivement rencontré DrMOS, car la société utilise cette solution sur ses cartes mères depuis longtemps, depuis le P45. DrMOS signifie Driver-MOSFET, un composant d'alimentation.

L'essence de la technologie est que le circuit intégré de commande et les MOSFET supérieur et inférieur requis pour le contrôle sont logés dans une seule puce, un boîtier. L'une de ses vertus importantes est l'augmentation de la fréquence de découpage, qui, selon les données du fabricant, signifie quatre fois la vitesse par rapport à un MOSFET conventionnel, ce qui se traduit par une amélioration significative de la stabilité de la régulation de tension.

Il conserve sa stabilité et son efficacité non seulement dans des conditions générales, mais également en cas de réglage dur. DrMOS II suit la même structure, mais MSI a encore affiné la méthode. La deuxième révision est devenue plus économe en énergie, ce qui, selon les mesures du fabricant, signifie 3,1 mOhm de RDS côté bas au lieu de 2,3 mOhm. DrMOS II a également reçu ce qu'on appelle la double protection thermique, ce qui signifie en pratique que DrMOS II est très difficile à détruire, car il avertit avec une lumière LED à 115 ° C et s'éteint automatiquement à 130 ° C.

L'alimentation du MSI Z77A-GD65 est basée sur DrMOS II et fonctionne avec un total de huit phases. Elle reçoit l'énergie nécessaire via un connecteur d'alimentation auxiliaire à 24 broches en plus du connecteur d'alimentation ATX à 8 broches. Neuf LED sont prêtes dans le coin supérieur droit du circuit imprimé, qui émettent une lumière bleue lorsqu'elles sont actives. La première LED est ce qu'on appelle une "alarme DrMOS", et les huit autres vous informent du nombre de phases qui fonctionnent à un moment donné.

La prochaine chose s'appelle Xtreme Components, qui comprend la classe militaire III, qui a été mise à niveau entre-temps, et des condensateurs Hi-c uniquement dans la direction du processeur. La classe militaire III s'applique à l'ensemble de la carte mère. La classe militaire III, comme son nom l'indique, est déjà la troisième révision, mais l'essentiel est dans les détails, c'est-à-dire dans les pièces.

Casquette hi-c

L'âme des condensateurs Hi-c est le tantale, qui est le 73e élément du tableau périodique, et est un métal plutôt rare, blanc cassé et brillant. Son point de fusion est très élevé, 3017°C. En raison de sa haute résistance chimique, les appareils chimiques et les électrodes sont en tantale. Il est utilisé pour fabriquer des fraises dentaires, des masses d'équilibrage analytiques, des cathodes de tubes à rayons X, des pointes de stylo-plume. Parce qu'il s'adapte bien aux tissus, il est utilisé pour fabriquer des aides qui restent à l'intérieur du corps, comme des os de soutien. Il est également largement utilisé principalement pour les condensateurs des téléphones portables et autres équipements électroniques, comme le montre la figure ci-jointe. En conséquence, on estime que le condensateur Hi-c a une durée de vie huit fois plus longue que les condensateurs électrolytiques solides conventionnels, qui est d'environ 160 000 heures. Il est également moins vulnérable en raison de sa forme et sa stabilité de charge thermique est beaucoup plus élevée grâce au tantale.

SFC

SFC (Super Ferrit Choke) couvre une bobine à noyau de fer spécialement conçue. La bobine contient un noyau de fer dont la perméabilité a été considérablement augmentée. Par rapport aux bobines conventionnelles, le SFC fonctionne à des températures inférieures de 35 °C, des courants supérieurs de 30 % et une efficacité énergétique supérieure de 10 % en moyenne. Ceci, bien sûr, a un petit effet positif sur la production de chaleur et la stabilité, et donc sur le réglage.

Casquette solide

Solid CAP, le condensateur électrolytique solide, est le point de départ de la série Military Class. Ces modèles n'incluent plus les condensateurs électrolytiques conventionnels, tous les conduits sont au moins Solid CAP, mais si nécessaire, des condensateurs Hi-c sont placés (autour du socket du CPU). De cette façon, nous n'avons plus à nous soucier de l'explosion des condensateurs, ces types de capacités échouent en nombre négligeable, avec une durée de vie nominale de 10 ans.

La classe militaire III est constituée de ces composants et l'emballage comprend également un certificat garantissant l'authenticité de ces paramètres. Les composants répondant aux exigences de la norme MIL-STD-810G sont soumis aux tests suivants : « choc » de température et « choc » d'humidité - test, vibration et basse pression de l'air, températures extrêmement élevées et extrêmement basses et simple « choc » physique par chute. . 

En parlant de BIOS : MSI utilise également le BIOS UEFI, c'est-à-dire que tout l'environnement est basé sur des graphiques. MSI a façonné cela un peu de son propre chef et a donné à son travail le nom de Click BIOS. Ce modèle est déjà équipé de Click BIOS II. Cela a abouti à une interface graphique très simple, claire et transparente, qui peut être contrôlée non seulement avec une souris, mais également avec un écran tactile. L'interface est presque la même que sous Windows, les différentes opérations peuvent être effectuées même en faisant glisser la souris, en utilisant la méthode "glisser-déposer". En cela, bien sûr, nous obtenons un accès complet à toutes les capacités de la carte mère, y compris la surveillance et le réglage de haut niveau.

La rubrique BIOS inclut également une fonctionnalité appelée Multi-BIOS 2. Deux EPROM ont été intégrées dans le BIOS sur le PCB de la carte mère, l'une est la puce principale et l'autre est la puce de rechange. Si quelque chose ne va pas pendant le flash ou si nous avons d'autres problèmes, nous pouvons utiliser le micro-interrupteur à deux positions Multi-BIOS en bas de la page pour passer immédiatement à l'autre puce. Bien sûr, cette chose peut également être utilisée pour utiliser deux versions de BIOS différentes sur la carte mère.

Eh bien, nous avons repris les différentes technologies sur la carte, regardons maintenant la carte de circuit imprimé !

Nous parlons d'une carte de taille ATX standard (30,5 cm × 24,4 cm) avec le PCB noir standard, la paire de couleurs MSI noir-bleu standard. Commençons par le socket LGA1155, qui est heureusement un socket non neuf, nous ne sommes donc pas obligés de le remplacer à nouveau, les cartes mères Z77 acceptent également les processeurs Sandy Bridge. L'emplacement de l'alimentation à huit phases basée sur DrMOS II entoure le processeur dans une forme classique en L, joliment et aérée. Les deux zones avaient une nervure lamellaire dense et épaisse de taille correcte reliée à un caloduc en cuivre nickelé épais et aplati. L'un OC Genie II (avec le connecteur d'alimentation auxiliaire à 8 broches reposant à gauche et le connecteur de ventilateur de processeur contrôlé par PWM à 4 broches à droite), l'autre prêche le mot Military Class III. Extérieurement, ils offrent une vue très agréable à l'œil, ils n'ont probablement pas non plus honte de leur tâche d'origine.

Les emplacements mémoire sont répartis de manière traditionnelle, à droite de l'emplacement, au nombre de quatre, indiquant le nombre de canaux en noir et bleu, c'est à dire que par définition un fonctionnement à deux canaux est possible. Les quatre emplacements DIMM peuvent recevoir un total de 32 Go de mémoire DDR3, avec les signaux d'horloge standards JEDEC habituels avec un réglage jusqu'à 2667 MHz ! Derrière les emplacements RAM et l'alimentation 24 broches, les yeux observateurs peuvent repérer un autre élément inhabituel sur le bord du PCB. Cet objet bleu, semblable à un Lego, parsemé de sept trous, n'est rien de plus qu'un terminal de mesure, appelé V-Check Points. Avec un multimètre, on peut tout de suite commencer à lire les valeurs suivantes : VCCP, CPU VTT, CPU Graphics, DDR VCC et PCH 1P05, GND.

En continuant vers la droite à partir d'ici, nous atteignons la zone Easy Button 3, qui couvre trois boutons de commande physiques. Les missions « Power » et « Reset » n'ont probablement pas besoin d'être détaillées, mais l'OC Genie II devrait également vous être familière. Son application signifie un réglage simple et immédiat, en activant un paramètre pour le système donné qui augmente considérablement les performances, tout en restant totalement sûr en termes de stabilité et de durée de vie. Bien entendu, cela dépend du processeur et de la mémoire concernés. Les neuf informations LED, dont nous avons déjà parlé, s'étalent après le virage.

Regardons l'autre moitié du PCB. Le PCH Z77 est l'endroit où le PCH a été utilisé ces dernières années, c'est-à-dire sous les emplacements DIMM. Il est refroidi par une nervure relativement large et bien aplatie avec un bel éclat bleu. L'une des nouvelles les plus importantes et les meilleures à ce sujet est qu'il fournit désormais un support natif pour SuperSpeed ​​​​USB, ce qui signifie qu'il possède son propre contrôleur USB 3.0 (malheureusement, cela ne signifie pas que tous les ports USB sont désormais la norme USB 3.0), les fabricants n'ont donc finalement pas besoin d'utiliser une tuile de contrôle séparée à cet effet. Il y a donc aussi un connecteur bleu juste au bord de la page qui offre un port USB 3.0 pour le propre panneau USB 3.0 de MSI, qui est inclus dans l'emballage.

À sa gauche se trouvent les ports SATA en veille, un total de huit, pivotés de 90 degrés. Nous avons une mauvaise nouvelle à ce sujet : le Z77 n'est rien de mieux que ses prédécesseurs, comme avant, il propose six interfaces SATA, et seules deux d'entre elles supportent la dernière norme 6 Gb/s, ce qui est un point noir évident pour Intel. Les deux autres SATA blancs sont le résultat de la puce de contrôle ASMedia ASM1061, nous obtenons donc un total de quatre SATA 3.0, ce qui est considéré comme suffisant, mais cela nécessitait encore une fois l'utilisation d'une puce externe, ce qui complique la structure d'une part et rend le prix d'achat plus cher.

Sous l'étiquette MSI sur la nervure PCH du Z77, les deux pièces de stockage du BIOS ont été intégrées, avec un micro-interrupteur sous elles pour sélectionner la pièce à utiliser (Multi BIOS II). La LED Debug ne manque pas non plus, elle est toujours là sous la forme de deux afficheurs à sept segments et nous tient informés des événements. Au bas du PCB se trouvent les bornes à broches : trois USB 2.0, une avec la capacité SuperCharger marquée en rouge, deux avec une embase FireWire. 

De l'autre côté, nous rencontrons des termes audio HD sans perte et THX qui font référence aux capacités de génération de son intégrée. Il s'agit d'un codec audio HD Realtek ALC898 à 8 canaux, disons la recette standard. Cela ne vaut pas la peine de chercher un contrôleur Ethernet séparé sur le PCB, car le MSI Z77A-GD65 offre un connecteur LAN dont le contrôleur Intel 82579V reposant dans le PCH est responsable. En relation avec les contrôleurs, le contrôleur Fintek F71189AD Super I/O peut également être mentionné. Enfin, examinons la zone la plus importante, les rails d'expansion.

Comme ses prédécesseurs, le Z77A-GD65 prend en charge le PCI Express 3.0, mais cela nécessite bien sûr un CPU doté de cette version du contrôleur PCI Express. Ce modèle propose trois rails pleine largeur, tous standard 3.0 et prenant en charge à la fois le SLI 2 voies / 3 voies et CrossFireX. Les slots peuvent fonctionner en mode × 16 / × 8, × 8/8 ×, × 4, × 4 selon le nombre de cartes, autrement dit, avec un fonctionnement à 3 voies, il peut ne plus être possible d'avoir assez de bande passante . Les emplacements × 16 comprenaient également quatre rails courts × 1 conformes à la norme 2.0.

Il ne restait plus qu'à parcourir les offres de cartes mères, comme toujours, de gauche à droite !

MSI n'a pas abandonné le bon vieux connecteur combi PS/2, que nous considérons comme une décision intelligente. En dessous, deux ports USB 2.0 attendent prêts à fonctionner. À côté d'eux se trouve un petit micro-interrupteur avec une fonction d'effacement CMOS. Viennent ensuite une sortie audio coaxiale numérique ainsi qu'une sortie optique, deux USB 2.0 en compagnie d'un HDMI natif, de sorte que ceux qui ont une configuration HTPC n'ont rien à abandonner. On voit ensuite la sortie RJ45 LAN et les deux sorties natives USB 3.0, suivies d'une sortie VGA (dsub) et d'une DVI. A partir des trois types de sorties moniteur, il est facile de deviner que le Z77, comme son prédécesseur Z68, a la capacité de tirer parti de l'IGP dormant dans le processeur, et de plus, Lucid Logix Virtu est toujours pris en charge. La ligne se termine par les prises analogiques.

 Spécifications complètes du MSI Z77A-GD65 :